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(P) buffy Fan Membre Posteur fou Redactrice
Nombre de posts: 224 (0.03/Jour) Inscrit(e) le: 19 juillet 2005
jeudi 10 avril 2008 à 01:33 Cela fait maintenant quatre dĂ©cennies que David Bowie nous fait partager son talent. Sans jamais faillir, il a toujours produit une musique innovante et progressive. C'est le fruit d'un travail remarquable, d'une qualitĂ© rarement Ă©galĂ©e dans l'histoire pourtant riche de la rock music.\r\nDavid Bowie revient aujourd'hui avec un coffret collector de dix CDs intitulĂ© tout simplement "DAVID BOWIE BOX". On y retrouve ses cinq derniers albums studio, c'est-Ă -dire "Outside", "Earthling", "Hours", "Heathen" et "Reality". Chacun est dĂ©clinĂ© en deux CDs et propose des inĂ©dits, des remixes et des bonus, comme par exemple cette reprise des Kinks qui avait Ă©tĂ© ajoutĂ©e Ă l'album "Reality" en version SACD.\r\n\r\nDavid Bowie est un pseudonyme. C'est le nom d'artiste de David Robert Jones. David nĂ© Ă Londres, dans le quartier de Brixton, le 8 janvier 1947. Le premier groupe dont il fait partie s'appelle George & The Dragons. Il s'est formĂ© Ă la Bromley High School oĂą il Ă©tudie les arts graphiques. Il joue alors du saxophone tĂ©nor, un instrument auquel il est restĂ© fidèle depuis cette Ă©poque.\r\n\r\n"C'est le seul instrument avec lequel je peux travailler Ă l'aise. C'est moi qui joue d'ailleurs toutes les parties de sax sur mes premiers albums. La dernière fois que ça m'est arrivĂ©, c'Ă©tait pour les sessions de 'Low' et de 'Heroes', je crois. Mais je m'y suis remis durant la dernière tournĂ©e de Tin Machine".\r\n\r\nAu cours de sa jeunesse, David est victime d'un accident stupide. Dans une bagarre avec son copain George Underwood, il est gravement blessĂ© Ă l'Ĺ“il gauche et sa pupille reste paralysĂ©e. Ses Ă©tudes terminĂ©es, il se tourne dĂ©finitivement vers la musique. Il monte deux groupes, David Jones & The King Bees, puis the Manish Boys, avant de rejoindre The Lower Third, dont il devient le chanteur.\r\n\r\nEn 1966, David Jones signe comme artiste solo chez Decca. A cause de son homonymie avec le chanteur des Monkees, le groupe amĂ©ricain alors en plein succès, il change de nom et devient David Bowie. Avec l'arrivĂ©e du flower-power en Angleterre, le style de Bowie Ă©volue. En 1969, "SPACE ODDITY" coĂŻncide avec le premier vol Apollo vers la Lune. C'est un album brouillon, mais il possède une fraĂ®cheur et une originalitĂ© qui porteront leurs fruits plus tard. "Space Oddity", oĂą apparaissent les premiers signes de la mĂ©tamorphose de David Bowie en rocker, atteint la cinquième place du hit-parade britannique.\r\n\r\nEn avril 1971, David Bowie enregistre "THE MAN WHO SOLD THE WORLD", que les critiques considèrent comme l'un de ses albums les plus aboutis. Bowie se cherche une image. Le travail de mime, qu'il a expĂ©rimentĂ© dans la troupe de Lindsey Kemp, lui permet de mettre au point un jeu de scène qu'il est alors le seul Ă pratiquer dans le rock. C'est Ă cette Ă©poque qu'il se met Ă porter des tenues excentriques et qu'on peut le voir, par exemple, poser pour des photos revĂŞtu d'une robe, en compagnie de sa femme Angie et de leur fils Zowie.\r\n\r\nEn dĂ©cembre 1971, "HUNKY DORY" est l'album de la transformation. Il marque la naissance du rock dĂ©cadent. David Bowie y rend un hommage appuyĂ© Ă ses maĂ®tres : Andy Warhol, Bob Dylan et Lou Reed. En juin 1972, il publie "THE RISE AND FALL OF ZIGGY STARDUST AND THE SPIDERS FROM MARS". L'image qu'il a voulu se donner est bien au point, et il est accompagnĂ© par un groupe rĂ©solument rock, les Spiders from Mars, emmenĂ©s par le guitariste Mick Ronson. \r\n\r\nAprès "Ziggy Stardust", David Bowie se tourne vers la production oĂą il connaĂ®t une certaine rĂ©ussite. Il produit ou co-produit par exemple "ALL THE YOUNG DUDES" de Mott The Hoople et le "TRANSFORMER" de Lou Reed, l'album qui contient "Walk on the wild side" et "Vicious". Mais, sauf pour Iggy Pop, il ne continuera pas dans cette voie, essentiellement par manque de temps.\r\n\r\n"J'aimais beaucoup la production. Le problème est que ça me prenait trop de temps sur mes autres activitĂ©s. Et cela fait longtemps que je n'ai plus eu d'opportunitĂ©, parce que j'Ă©cris beaucoup et que je veux continuer Ă faire mes propres disques. Je ne pense pas avoir le temps. Mais il y a quelques groupes qui m'intĂ©ressent. Je pense Ă Suede qui est très bon."\r\n\r\nLorsqu'il revient avec "ALADDIN SANE", en avril 1973, David Bowie est encore Ă moitiĂ© hard-rock, mais il lorgne dĂ©jĂ vers un autre style, plus proche du cabaret de ses dĂ©buts. DĂ©diĂ© Ă son ami Iggy Pop, le titre "The jean genie" s'impose comme un classique. \r\n\r\nPour se faire plaisir, David Bowie enregistre alors "PIN-UPS". C'est un album qui paraĂ®t en octobre 1973 et qui est uniquement composĂ© de reprises de morceaux qu'il aime bien, une sorte d'hommage Ă la pop music des annĂ©es soixante. Tous ces vieux succès sonnent diffĂ©remment des originaux, mais ils ne sont jamais trahis ni mĂ©connaissables.\r\n\r\n"J'ai essayĂ© des choisir les chansons qui s'imposaient Ă moi quand j'allais en club ou en boĂ®te Ă cette Ă©poque. Et j'ai enregistrĂ© ces titres parce qu'ils signifiaient quelque chose pour moi. C'Ă©tait ceux de mes groupes favoris comme les Kinks, les Who, les Pretty Things et Pink Floyd, mais du temps de Syd Barrett."\r\n\r\nEn juillet 1973, au cours d'un show Ă l'Hammersmith Odeon de Londres, David Bowie annonce qu'il a dĂ©cidĂ© de ne plus se produire sur scène. Ce n'est Ă©videmment qu'une fausse sortie et il reviendra très vite. En avril 1974, il propose "DIAMOND DOGS", un disque oĂą apparaĂ®t un nouveau guitariste, Earl Slick, que l'on retrouvera un peu plus tard sur le double album "DAVID LIVE".\r\nLa tournĂ©e amĂ©ricaine qui vient de se terminer montre que Bowie dĂ©laisse un peu le rock pour se rapprocher du rhythm & blues et de la soul music. Cette tendance se confirme en mars 1975 avec "YOUNG AMERICANS", un album enregistrĂ© Ă Philadelphie. Co-signĂ© par John Lennon, le titre "Fame" est le premier N°1 amĂ©ricain de David Bowie. Il est Ă l'image du reste de l'album, un panachage de disco-soul et de rock. David Ă©voque sa rencontre avec John Lennon.\r\n"Une nuit Ă New York, on Ă©tait en train de jammer dans le studio, et il est arrivĂ©. On a jouĂ© et, je ne peux dire pourquoi, la chanson a pris vie. Je ne sais pas comment ces choses-lĂ fonctionnent. C'est comme une sorte d'alchimie. Je ne sais pas."\r\n\r\nEn janvier 1976, "STATION TO STATION" est rĂ©alisĂ© sur le mĂŞme principe, dans la mĂŞme veine "soul" que "Young americans". C'est un des meilleurs albums de l'annĂ©e 76, un des meilleurs disques de David Bowie qui bouleverse alors son emploi du temps pour retrouver le cinĂ©ma. Nicholas Roeg lui offre un premier rĂ´le digne de ce nom dans "l'Homme qui venait d'ailleurs".\r\n\r\nDavid Bowie entame l'annĂ©e 1977 avec "LOW", un album caractĂ©risĂ© par une nouvelle ambiance qui prend place dans un dĂ©cor neuf, Berlin, une ville qu'il a Ă©galement choisie comme lieu de rĂ©sidence par souci d'anonymat. C'est le dĂ©but d'une collaboration avec le guitariste Robert Fripp et surtout avec le clavier Brian Eno.\r\n\r\n"Ce fut mon premier travail avec Brian Eno, notre première collaboration. Nous voulions expĂ©rimenter les sons nouveaux que nous entendions en Europe, une combinaison d'instruments traditionnels et Ă©lectroniques. Ma première rencontre avec Brian date de 72, alors qu'il Ă©tait avec Roxy Music. Je crois que nous avions toujours eu l'envie de travailler ensemble et l'opportunitĂ© s'est prĂ©sentĂ©e Ă ce moment-lĂ . Ça s'est fait naturellement. Nous voulions tous les deux crĂ©er une musique similaire, qui ne doive rien au punk et qui n'aie rien Ă voir avec ce qui se faisait Ă l'Ă©poque".\r\n\r\nEn octobre 77, entourĂ© de la mĂŞme Ă©quipe, David Bowie publie "HEROES". Le titre gĂ©nĂ©rique se rĂ©vèle comme l'une de ses meilleures compositions depuis des annĂ©es.\r\n\r\nEn septembre 1978, David Bowie propose "STAGE". C'est un double album enregistrĂ© en public, qui propose une agrĂ©able balade dans son rĂ©pertoire. Au cinĂ©ma, on peut le voir dans "Just a gigolo", au cĂ´tĂ© de Marlene Dietrich, dont ce sera le dernier rĂ´le.\r\nEn avril 1979, "LODGER" se prĂ©sente comme le dernier volet de la trilogie amorcĂ©e avec "Low" et "Heroes". C'est l'aboutissement de la collaboration de David Bowie avec Brian Eno. CaractĂ©risĂ©s par des sons futuristes, froids, rĂ©pĂ©titifs et mĂ©talliques, ces trois disques sont marquĂ©s par un feeling au service d'une rĂ©flexion sur les temps modernes.\r\n\r\nLes annĂ©es 80 commencent et David Bowie, qui vient de boucler un cycle musical avec sa trilogie berlinoise, marque une pause. En septembre 1980, "SCARRY MONSTERS & SUPER CREEPS" montre que le musicien s'est fait plus discret pour permettre Ă l'acteur de se manifester. Le clown blanc que Bowie interprète dans la vidĂ©o de "Ashes to ashes" va prendre de l'ampleur. Au cours de l'hiver 80-81, il fait des dĂ©buts très remarquĂ©s au théâtre, Ă Broadway, oĂą il tient le rĂ´le principal dans "Elephant man". Le public et la critique, unanimes, saluent sa performance.\r\n\r\n"Je pense que je devais ĂŞtre plutĂ´t bon, car au théâtre, les gens se lèvent et s'en vont si ce qu'ils voient ne leur plaĂ®t pas. Je crois donc pouvoir dire que c'Ă©tait un bon spectacle. L'histoire est si prenante, si tragique. J'ai aimĂ© ça, mais je ne crois pas que je le referai, car j'ai fini par vraiment m'ennuyer. J'ai jouĂ© la pièce sept mois d'affilĂ©e et c'Ă©tait trop long. Deux mois m'auraient suffi."\r\n\r\nEn novembre 1981, le single "Under pressure" est le rĂ©sultat d'une association Ă©clair et plutĂ´t inattendue entre David Bowie et le groupe Queen. MĂŞme si l'expĂ©rience est diversement apprĂ©ciĂ©e, "Under pressure" se retrouve N°1 en Angleterre et grimpe jusqu'Ă la vingt-neuvième place dans les charts amĂ©ricains. \r\n\r\nDe retour au cinĂ©ma, David Bowie joue son propre rĂ´le dans le film "MOI, CHRISTINE F., DROGUÉE, PROSTITUÉE", dont la bande originale reprend plusieurs de ses compositions. En 1982, il incarne le vagabond dans une adaptation tĂ©lĂ©visĂ©e du "BAAL" de Bertolt Brecht. A l'automne suivant, il tourne "Merry Christmas, Mister Lawrence" (rebaptisĂ© "Furyo" pour la version française). On peut le voir ensuite dans "les PrĂ©dateurs", oĂą il a Catherine Deneuve comme partenaire.\r\nDavid Bowie revient Ă la musique avec "LET'S DANCE" en avril 1983. L'album propose une musique moins sophistiquĂ©e, plus directe et plus simple, une musique Ă danser oĂą l'Ă©lĂ©gance est toujours prĂ©sente. Co-produit sur mesure par Nile Rodgers et avec Stevie Ray Vaughan Ă la guitare, "Let's dance" connaĂ®t un succès mondial. Depuis ses dĂ©buts, c'est la plus grande rĂ©ussite commerciale de Bowie.\r\n\r\n\r\n\r\n"TONIGHT", dont le titre gĂ©nĂ©rique est interprĂ©tĂ© en duo avec Tina Turner, paraĂ®t en septembre 1984. C'est un album qui ne dĂ©livre aucun message et qui ne met en scène aucun personnage. C'est un amalgame de chansons variĂ©es qui abordent des styles aussi diffĂ©rents que la ballade, le reggae, le rock et le pop rock. David Bowie ne s'y montre pas aussi novateur que par le passĂ©, mais il montre tout de mĂŞme qu'il continue d'occuper une place importante dans la rock music.\r\n\r\nDe nouveau, la musique et le cinĂ©ma se retrouvent sur le chemin de David Bowie. En fĂ©vrier 85, il interprète "This is not America", la chanson du film "la Nuit du faucon", oĂą il est accompagnĂ© par le groupe du guitariste de jazz Pat Metheny. Bowie prouve ainsi qu'il sait encore surprendre et il n'en reste d'ailleurs pas lĂ . Un duo avec Mick Jagger, la reprise de "Dancing in the street", paraĂ®t en aoĂ»t 85. La vidĂ©o de ce titre avait Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e en exclusivitĂ© lors du concert du Live Aid, le 13 juillet prĂ©cĂ©dent.\r\nEn 1986, on retrouve David Bowie au gĂ©nĂ©rique de quatre films. Dans "SĂ©rie noire pour une nuit blanche", il est uniquement acteur. Dans "ABSOLUTE BEGINNERS", il joue sur les deux tableaux, musique et comĂ©die. MĂŞme chose pour "LABYRINTH", oĂą il incarne Jareth, le roi des esprits malins, et dont il a composĂ© une grande partie de la musique. Enfin, pour le film "WHEN THE WIND BLOWS", Bowie n'est que musicien.\r\n\r\nAprès une large parenthèse consacrĂ©e au cinĂ©ma, David Bowie rentre chez lui, en Suisse, oĂą il s'attelle Ă la rĂ©alisation d'un nouvel album. AnnoncĂ© par le single "Day in, day out', l'album "NEVER LET ME DOWN" paraĂ®t avril 1987. Bowie remonte aussitĂ´t sur scène pour le "Glass Spider Tour", avec un nouveau guitariste qui n'est autre que Peter Frampton.\r\n\r\n"Tout le monde sait que Peter Frampton Ă©tait Ă l'Ă©cole avec moi et que son père Ă©tait mon prof de dessin, ce qui n'est guère Ă l'avantage du père au vu de mes peintures. Peter avait la mĂŞme approche des choses que moi. En plus, il jouait très bien de la guitare et moi, justement, j'aurais toujours aimĂ© qu'on me considère comme un guitariste. HĂ©las, il y a eu un moment dans sa carrière oĂą l'intĂ©rĂŞt s'est plus portĂ© vers sa belle gueule. Et les gens ont oubliĂ© qu'il Ă©tait un excellent guitariste."\r\n\r\nEn 1988, David Bowie incarne Ponce Pilate dans le film très controversĂ© de Martin Scorsese, "la dernière Tentation du Christ", un rĂ´le qui avait Ă©tĂ© refusĂ© par Sting.\r\n\r\nA ce moment, David Bowie rĂ©apparaĂ®t au sein d'un groupe, Tin Machine, une entitĂ© dĂ©mocratique dont il n'est qu'un Ă©lĂ©ment, selon ses dires. Trois albums sont enregistrĂ©s : "TIN MACHINE" en 89, "TIN MACHINE 2" en 91 et un live, "OY VEY BABY", en 92. Mais les rĂ©sultats sont dĂ©cevants et Tin Machine s'arrĂŞte, faute d'avoir convaincu.\r\n1992 est une grande annĂ©e pour David Bowie, mais sur le plan personnel. Le 24 avril, Ă Lausanne, il Ă©pouse civilement le top model d'origine somalienne Iman, au cours d'une cĂ©rĂ©monie discrète qui contraste avec le faste du mariage religieux qui sera cĂ©lĂ©brĂ© le 13 juin Ă l'Ă©glise Ă©piscopale Saint-James de Florence.\r\nCe n'est qu'en avril 93, c'est-Ă -dire six ans après "Never let me down", que paraĂ®t le nouvel album solo de David Bowie, "BLACK TIE WHITE NOISE". Nile Rodgers, qui avait pris une part prĂ©pondĂ©rante dans la rĂ©ussite de "Let's dance", est de retour Ă la production. InterviewĂ© Ă l'Ă©poque, Bowie assurait que ces retrouvailles n'avaient rien d'opportuniste.\r\n\r\n"Ce n'Ă©tait pas prĂ©mĂ©ditĂ©. Nile est venu voir Tin Machine Ă New York deux soirs de suite l'an passĂ©. C'Ă©tait Ă la fin de la tournĂ©e. On a parlĂ© et nous nous sommes redĂ©couverts des vues communes en ce qui concernait le futur. C'est donc tout naturellement que nous nous sommes retrouvĂ©s en studio ensemble".\r\n\r\n"Black tie white noise" marque aussi les retrouvailles de Bowie et de Mick Ronson, des retrouvailles en forme d'adieu puisque quelques jours après la sortie de l'album, le 30 avril 93, le guitariste des Spiders from Mars mourra Ă Londres, des suites d'un cancer du foie.\r\n\r\nEn novembre 93, David Bowie surprend avec "THE BUDDAH OF SUBURBIA", oĂą sont regroupĂ©s des inĂ©dits composĂ©s spĂ©cialement pour la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e qui porte le mĂŞme titre. A cĂ´tĂ© du thème principal oĂą Lenny Kravitz joue de la guitare, Bowie a composĂ© plusieurs instrumentaux qui laissent prĂ©sager un retour Ă une musique nettement plus aventureuse.\r\nLes deux derniers albums de David Bowie parviennent Ă convaincre Brian Eno de retravailler avec le chanteur. Cette nouvelle collaboration se concrĂ©tise en septembre 95 avec l'album "OUTSIDE". C'est une Ĺ“uvre ambitieuse oĂą se mĂŞlent nĂ©o-classique, cyber-jazz, techno et pop d'avant-garde. Elle sert d'illustration sonore au journal intime d'un dĂ©tective, Nathan Adler, que l'on suit tout au long d'une enquĂŞte qui le mène de 1977 Ă l'aube du 21ème siècle.\r\n\r\nDavid Bowie a retrouvĂ© la fièvre crĂ©atrice. A Londres, il prĂ©sente une rĂ©trospective des tableaux qu'il a peints en vingt ans et il crĂ©e une ligne de papier peint pour Laura Ashley. De retour au cinĂ©ma, il incarne Andy Warhol dans "Basquiat", le film de Julian Schnabel. \r\nLe 8 janvier 1997 au Madison Square Garden Ă New York, David Bowie fĂŞte son cinquantième anniversaire au cours d'un grand concert oĂą il a invitĂ© Frank Black, Sonic Youth, Robert Smith des Cure, Billy Corgan des Smashing Pumpkins, les Foo Fighters et Lou Reed. \r\nL'album "EARTHLING" paraĂ®t le 30 janvier 97. Il confirme le regain de crĂ©ativitĂ© musicale de David Bowie. Sous l'influence de groupes comme Underworld ou The Prodigy, il n'a pas hĂ©sitĂ© Ă mĂ©langer le rock et les rythmes actuels. "Pour moi, explique-t-il, la techno est aussi excitante que l'ont Ă©tĂ© le reggae ou le rhythm and blues en leurs temps. C'est un vocabulaire nouveau et merveilleux avec lequel je peux jouer et c'est pour ça que je l'adore".\r\n\r\nToujours en 1997, David Bowie collabore avec le groupe Placebo pour une nouvelle version de leur single "Without you, I'm nothing". Il publie ensuite "HOURS", un travail qui montre un retour Ă un certain classicisme. Il renoue en effet avec un style de compositions qui fait immĂ©diatement penser Ă ce qu'il faisait au dĂ©but des annĂ©es 70. C'est cette mĂŞme pĂ©riode du dĂ©but des annĂ©es 70 qui est Ă l'honneur sur "BOWIE AT THE BEEB", qui paraĂ®t Ă l'automne 2000. C'est un double CD qui rĂ©unit 37 titres "live" restĂ©s inĂ©dits jusqu'alors, et qui avaient Ă©tĂ© enregistrĂ©s pour la BBC entre 1968 et 1972. \r\nEn dĂ©cembre 2001, David Bowie annonce qu'il quitte Virgin et que son prochain album sortira sur son propre label, Iso Records, distribuĂ© par Columbia. "HEATHEN" paraĂ®t le 11 juin 2002. Bowie, qui a rappelĂ© son vieux complice Tony Visconti Ă la production, se prĂ©sente Ă son meilleur niveau et propose un album de grande classe.\r\n\r\nToujours Ă©paulĂ© par Tony Visconti, David Bowie propose "REALITY" en septembre 2003. C'est un album simple et direct oĂą le public retrouve avec plaisir le Bowie classique qu'il apprĂ©cie. Le chanteur embarque alors pour le "Reality Tour". Victime d'une petite attaque cardiaque, il doit interrompre la tournĂ©e en juin 2004 pour subir une angioplastie. Le DVD "A REALITY TOUR" paraĂ®t en octobre 2004. Il reprend deux concerts donnĂ©s Ă Dublin en novembre 2003. \r\nDavid Bowie rĂ©apparaĂ®t ensuite sur deux bandes originales de films : d'abord sur "Shrek 2", puis sur celle de "Furtif". Le 8 fĂ©vrier 2006, il est honorĂ© par les Grammies qui lui dĂ©cernent un "Lifetime Achievement Award" pour l'ensemble de sa carrière.\r\n\r\nDavid Bowie a dĂ©cidĂ© de faire une pause dans sa carrière. En mai 2006, au Royal Albert Hall de Londres, il remonte toutefois sur scène aux cĂ´tĂ©s de David Gilmour pour interprĂ©ter deux classiques de Pink Floyd : "Arnold Layne" et "Comfortably numb".\r\nIntitulĂ© "DAVID BOWIE BOX", le coffret collector qu'il vient de publier revient sur les cinq derniers albums de sa carrière, c'est-Ă -dire "Outside", "Earthling", "Hours", "Heathen" et "Reality". Chaque album est augmentĂ© d'inĂ©dits, de remixes et de bonus. Ce coffret de dix CDs est un beau cadeau pour tous les admirateurs de David Bowie, un des derniers dinosaures de la rock music.\r\n\r\n\r\n\r\n\r\nDISCOGRAPHIE :\r\n\r\n- "DAVID BOWIE" (album – 1967)\r\n- "SPACE ODDITY" (album – 1969)\r\n- "THE MAN WHO SOLD THE WORLD" (album – 1971)\r\n- "HUNKY DORY" (album – 1971)\r\n- "THE RISE AND FALL OF ZIGGY STARDUST AND THE SPIDERS FROM MARS" (album – 1972)\r\n- "ALADDIN SANE" (album – 1973)\r\n- "PIN-UPS" (album – 1973)\r\n- "DIAMOND DOGS" (album – 1974)\r\n- "DAVID LIVE" (live album – 1974)\r\n- "YOUNG AMERICANS" (album – 1975)\r\n- "STATION TO STATION" (album – 1976)\r\n- "CHANGESONEBOWIE" (compilation – 1976)\r\n- "LOW" (album – 1977)\r\n- "HEROES" (album – 1977)\r\n- "STAGE" (live album197 \r\n- "LODGER" (album – 1979)\r\n- "SCARY MONSTERS AND SUPER CREEPS" (album – 1980)\r\n- "MOI, CHRISTINE F., DROGUÉE, PROSTITUÉE" (B.O. – 1981)\r\n- "UNDER PRESSURE" (single – 1981)\r\n- "CHANGESTWOBOWIE" (compilation – 1981)\r\n- "BAAL" (mini album – 1982)\r\n- "CAT PEOPLE (PUTTING OUT FIRE) (single – 1982)\r\n- "PEACE ON EARTH" / "LITTLE DRUMMER BOY" (single avec Bing Crosby" – 1982)\r\n- "ZIGGY STARDUST – THE MOTION PICTURE" (live album – 1983)\r\n- "LET'S DANCE" (album – 1983)\r\n- "TONIGHT" (album – 1984)\r\n- "THIS IS NOT AMERICA" (single – 1985)\r\n- "DANCING IN THE STREET" (single avec Mick Jagger – 1985)\r\n- "ABSOLUTE BEGINNERS" (BO – 1986)\r\n- "LABYRINTH" (BO – 1986)\r\n- "WHEN THE WIND BLOWS" (single – 1987)\r\n- "NEVER LET ME DOWN" (album – 1987)\r\n- "SOUND + VISION" (coffret – 1989)\r\n- "CHANGESBOWIE" (compilation – 1990)\r\n- "REAL COOL WORLD" (single – 1992)\r\n- "BLACK TIE WHITE NOISE" (album – 1993)\r\n- "THE BUDDAH OF SUBURBIA" (BO TV – 1993)\r\n- "THE SINGLES COLLECTION" (compilation – 1993)\r\n- "SANTA MONICA '72" (live album – 1994)\r\n- "OUTSIDE" (album – 1995)\r\n- "EARTHLING" (album – 1997)\r\n- "I CAN'T READ" (single - 1997)\r\n- "WITHOUT YOU I'M NOTHING" (single avec Placebo – 1999)\r\n- "HOURS" (album – 1999)\r\n- "LIVE AT THE BEEB" (live album – 2000)\r\n- "BEST OF BOWIE" (compilation – 2002)\r\n- "HEATHEN" (album – 2002)\r\n- "CLUB BOWIE" (compilation remix – 2003)\r\n- "REALITY" (album – 2003)\r\n- "A REALITY TOUR" (DVD – 2004)\r\n- "THE PLATINUM COLLECTION" (compilation – 2005)\r\n- "THE BEST OF DAVID BOWIE 1980-1987" (compilation – 2007)\r\n- "DAVID BOWIE BOX" (coffret – 2007)\r\n\r\n\r\n\r\nEditĂ© Jeudi 10 avril 2008 :01:35 par Buffy -------------------------------------------------------- buffy